Ok

By continuing your visit to this site, you accept the use of cookies. These ensure the smooth running of our services. Learn more.

Orfeo Angelucci CONTACTE

 

76565170.jpg

Orfeo Angelucci

 

Malgré des compétences scientifiques hors du commun, Orfeo Angelucci (1912 – 1993) fut sans doute le plus idéaliste et le plus mystique de tous les contactés des années 1950.

 

Il souffrait depuis son plus jeune âge d'une santé fragile. Au moindre effort physique, il se retrouvait dans un état de fatigue extrême. Bien que surdoué et doté d’un QI exceptionnel, il était souvent dépressif et d’une sensibilité maladive, ne supportant ni la méchanceté ni l’injustice ni même les caprices de la nature, dès lors qu’elle commençait à se déchaîner. Il était particulièrement incommodé par les orages : ils le terrifiaient au point que, dès qu’il eût atteint l’âge adulte, il décida de quitter le New Jersey où il avait grandi, pour aller s’installer en Californie, uniquement parce qu’ils y étaient moins fréquents.

En 1952, il travaillait à Burbank en tant qu’ingénieur chez Lockheed Aircraft Corp. au service des recherches en matériaux plastiques. Au fil des années, sa santé s’était un peu améliorée et il avait retrouvé un certain équilibre psychique ; la journée du vendredi 23 mai semblait devoir se terminer pour lui comme elle avait commencé, c’est-à-dire plutôt paisiblement. Il était, comme la plupart du temps, resté à son bureau jusque tard dans la soirée, entièrement concentré sur son travail. Mais vers 23 heures, au moment où il s’apprêtait à rentrer chez lui, il commença à se sentir perturbé. Une sensation familière de picotements se mit à courir à travers ses mains et ses bras et jusque dans l'arrière de son cou. Il avait de légères palpitations cardiaques et ses nerfs étaient à fleur de peau, comme chaque fois qu’un orage arrivait.

Ces symptômes qu’il connaissait bien allaient en s’intensifiant. Aussi décida-t-il de se rendre à l’extérieur du bâtiment, persuadé de découvrir dans le ciel la présence de sombres nuages chargés d’électricité, mais la nuit était exceptionnellement claire et les étoiles brillaient.

La sensation de picotements augmentait dans cesse et se propageait désormais aux jambes et jusqu’au cuir chevelu. Allait-il être à nouveau confronté à l’une de ces terribles crises de convulsions dont il avait déjà été plusieurs fois victime à l’époque où il était encore écolier ? Cette perspective l’effrayait ! Jusqu’alors, chaque fois qu’il s’était retrouvé dans cet état, il avait toujours souffert atrocement. Cette fois, il ne ressentait aucune douleur, mais il avait l’impression qu’il allait bientôt mourir !

Son unique préoccupation était désormais de monter dans sa voiture et de foncer se réfugier chez lui pour y retrouver sa femme. En conduisant, il eut cependant l’impression que la menace s’éloignait. En même temps que les sensations de picotements s’atténuaient, la nuit devenait de plus en plus lumineuse. Le ciel semblait s’être nimbé d’un léger voile doré. C’est alors qu’il aperçut un objet incandescent légèrement rouge et de forme sphérique mais un peu allongée qui semblait survoler silencieusement sa voiture. Au début, il se sentait si faible qu’il n’était pas certain de ne pas halluciner. Mais peu à peu l’objet semblait se rapprocher. Il se frotta machinalement les yeux, puis l’objet s’immobilisa. Il se trouvait là, juste devant lui, comme suspendu dans les airs à quelques dizaines de mètres de sa voiture. Sa forme n’était pas nette ni clairement définie, mais il était lumineux et ne semblait pas menaçant.

Sans réfléchir, il se gara alors sur le côté de la route. Comme il était déjà plus de minuit, il y avait peu de circulation. Apparemment, personne d'autre n'avait remarqué cet étrange objet volant et aucun autre véhicule ne s’était arrêté pour observer le phénomène. À un moment, deux petites sphères fluorescentes de couleur verte semblèrent s’extraire de l’objet et vinrent se positionner de part et d’autre de sa voiture.

L’objet se remit alors lentement en mouvement avant d’accélérer et de s’éloigner à une vitesse vertigineuse, puis de disparaître à l’horizon en un instant comme un météore, tandis que les deux petites sphères vertes s’étaient immobilisées à ses côtés. Il entendit alors une voix masculine mais très douce qui semblait provenir de l’une de ces deux étranges boules de feu vert.

La voix commença à s’exprimer dans un anglais parfait. « N'ayez pas peur, Orfeo, nous sommes des amis ! » lui murmura-t-elle avec beaucoup de douceur, puis elle lui demanda de sortir de sa voiture. Mécaniquement, il ouvrit la portière et s’exécuta, mais sans en éprouver la moindre peur. Les disques lumineux diffusaient un éclairage agréable, mais il ne pouvait distinguer aucun être vivant.

La voix déclara alors qu’il était en communication télépathique directe avec "des amis d'un autre monde". Puis elle ajouta : « Orfeo, nous nous trouvons actuellement à bord de l’un de nos vaisseaux d’où nous vous avons contacté et d’où nous voyons les habitants de votre planète tels qu’ils sont vraiment, et non pas tels que vous les percevez vous-même à travers le prisme déformant de vos sens limités (...)

Nos vaisseaux peuvent facilement et naturellement approcher la vitesse de la Lumière au cours de leurs déplacements. Cela vous semble impossible parce que vous avez pris l’habitude de réfuter en bloc tout ce qui n'a pas encore été découvert par vos scientifiques.

La vitesse de la Lumière est la vitesse de la Vérité. Cette manière de considérer les choses est actuellement incompréhensible pour les peuples de la Terre ; c’est pourtant un principe fondamental de la Physique cosmique.

À l'approche de la vitesse de la Lumière, la dimension de temps devient inexistante, et l’on pénètre dans une nouvelle dimension où l’on peut franchir plusieurs de vos siècles en un instant.

 

Dans les "Dossiers de la Lumière" se trouve l’histoire complète de la Terre et de toutes les entités, à commencer par les âmes humaines, qui se sont incarnées sur son sol depuis les origines. » (…) 

« Nous vous contacterons à nouveau, Orfeo, reprit la voix, mais pour l'instant, mon ami, il est temps de nous dire bonsoir. »

Il eut alors l’impression étrange que la voix "se retirait de lui". Puis, en une fraction de seconde, les deux sphères lumineuses se résorbèrent et disparurent, le laissant seul debout à côté de sa voiture.

Les symptômes qui l’avaient affecté quelques minutes auparavant avaient disparu. Il rentra chez lui apaisé mais bouleversé par cette étrange rencontre, et préoccupé de ce qu’il allait lui falloir révéler à sa femme, puis au monde entier…

Les jours puis les semaines passèrent sans aucune manifestation supplémentaire des nouveaux "amis" d’Orfeo, au point qu’il commença à être assailli de doutes ; il en arriva à se demander si, après tout, l’expérience qu’il avait vécue était effectivement réelle.

Au début du mois de juillet de la même année, les observations de soucoupes au-dessus du sud de la Californie commencèrent cependant à se multiplier. Certains journaux locaux présentaient même pour la première fois des photos de soucoupes volantes au-dessus de Los Angeles ! De nombreux Américains étaient désormais convaincus de la présence de visiteurs interplanétaires et s’attendaient à des atterrissages massifs à tout moment.

La question des soucoupes finit par être abordée jusque sur son lieu de travail. Mais Orfeo était un peu désemparé face aux interrogations de ses collègues. Avant de s’exprimer sur le sujet, il voulait obtenir plus d’informations et plus de connaissances. Il en arriva à prier pour qu’un nouveau contact avec les êtres de l’espace qu’il avait rencontrés puisse avoir lieu rapidement.

Le 23 juillet 1952, il se rendit dans le petit café où il lui arrivait de retrouver quelques amis. Quand il y pénétra, il s’aperçut qu’une conversation assez vive s’était engagée entre les clients présents sur la question des soucoupes volantes. Puis des blagues commencèrent à s’échanger sur la question. Et tout le monde finit par rire, y compris lui-même. Le fait de se sentir joyeux l’amena à en déduire qu’il avait somme toute assez bien surmonté le choc de sa récente expérience. Il se sentait donc prêt à la réitérer. 

Après avoir fini son café, il décida de rentrer chez lui. Alors qu’il circulait sur la partie la plus déserte de la route menant à sa maison, une sensation de picotements dans les bras et les jambes identique à celle qui avait précédé son premier contact le reprit soudainement.

Juste en face de lui, il aperçut alors une forme rappelant celle d’un igloo, qui émettait une pâle lueur. Puis il remarqua qu’il y avait une ouverture et que l'intérieur était brillamment éclairé.

Il se gara puis se dirigea vers ce mystérieux objet. Malgré les picotements qui n’avaient pas disparu, il éprouvait une agréable sensation de bien-être. Il décida de franchir l’entrée et se retrouva dans une pièce circulaire en forme de dôme. Les parois étaient faites dans une matière éthérée translucide qui semblait comme vivante et projetait de la lumière. Juste en face de l'entrée se trouvait une fauteuil revêtu d’une étoffe scintillante.

Il reçut intérieurement le message qu’il devait s’y asseoir. Il lui sembla alors que les parois se refermaient et isolaient l’habitacle de l'extérieur. En quelques secondes, la porte avait été comme effacée, et il ne subsistait plus aucune trace d’ouverture. Il entendit alors une musique qui semblait provenir des parois, et il reconnut immédiatement la mélodie de sa chanson préférée : Fools rush in (Les Fous se précipitent). Il ne pouvait en croire ses oreilles !

Les questions se mirent alors à se bousculer dans sa tête : comment étaient-ils au courant de ses goûts musicaux ? Allait-il pouvoir ressortir de cette prison de rêve ? Ou bien avaient-ils décidé de l’emporter à bord de leur vaisseau ou de le téléporter sur une autre planète ?

Une ouverture circulaire apparut alors dans la paroi dans laquelle il aperçut ce qui lui sembla être un immense globe terrestre entouré d’une lumière étincelant de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Il eut alors l’impression de se trouver seul, quelque part dans l’espace, loin de la Terre. Car cette planète magnifique qui semblait vivante, n’était autre que la Terre.

Machinalement il se mit à essayer de découvrir l’endroit où se trouvait sa maison. Et c’est alors que la voix s’adressa de nouveau à lui, avec la même douceur apaisante que lors de son précédent contact : « Orfeo, la maison terrestre que vous recherchez se trouve à plus de cent kilomètres du point d’où vous contemplez la Terre depuis l’espace. Voyez comme votre planète est belle ! C’est un joyau de la Création...

 

Pourtant vos frères terrestres sont en train de la transformer en cloaque ! »

Percevant l’accent de vérité qui émanait de cette voix douce et merveilleuse, il fut envahi d’un sentiment écrasant de tristesse. Il sentit des larmes se former dans ses yeux et s’écouler sur son visage. Il comprenait qu’une onde d’amour était en train de tout nettoyer et de tout purifier en lui, brisant en un instant l’armure d’insensibilité qu’il avait tenté de se forger tout au long de sa vie à l’aide de sa raison.

La voix reprit dans un murmure: « Ne pleurez pas, Orfeo, car la Terre a accepté de devenir pour un temps un purgatoire pour d’innombrables âmes en quête d’évolution. Elles ont choisi d’expérimenter certaines limitations, et la Terre a accepté de leur fournir toutes les conditions dont elles ont besoin pour s’extraire de l’impasse dans laquelle elles se sont fourvoyées. »

Il y eut un long silence. Puis la Terre s’éloigna progressivement de sa vision. Et peu à peu des étoiles d’une incroyable brillance commencèrent à animer de leur présence le noir intense de l'espace. Il se sentait perdu dans l’Océan cosmique, totalement immergé dans le monde éthéré de l'émerveillement céleste, envahi d’un profond sentiment de respect face à cet ordre, à cette harmonie et à cette beauté indescriptibles.

Tandis qu’il essuyait ses larmes, il aperçut un objet qui semblait venir lentement à sa rencontre. Il ressemblait à un immense dirigeable avec le fond aplati. La matière dont il était constitué ne semblait pas être de constitution métallique, mais avait plutôt l’apparence du cristal et donnait une impression de transparence. Lorsqu’il eut la possibilité de voir l'ensemble du vaisseau, il lui sembla qu’il devait mesurer moins trois kilomètres de long et environ trente mètres d'épaisseur, mais il aurait pu tout aussi bien être beaucoup plus grand encore, puisqu’il n’avait aucune idée de la distance qui le séparait de lui.

 


La voix s’exprima alors à nouveau : « Frère de la Terre, chaque entité habitant votre planète est divinement créée et immortelle. Mais les ombres mortelles de ces entités travaillent à leur salut à partir du Plan des Ténèbres. Les êtres habitant la Terre et ses plans adjacents de manifestation évoluent soit vers le côté positif, c’est-à-dire vers le bien, soit vers le côté négatif, c’est-à-dire la régression vers un plus grand mal. Nous savons où vous vous situez, Orfeo, mais avez-vous clairement choisi de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour ne pas dériver vers l’autre côté ? »

« Oui, répondit-il de manière impulsive, je veux travailler de façon constructive. Si vous acceptez de m'accorder une bonne santé physique, il n'y a rien je ne serai pas en mesure d'accomplir. »

- « Nous souhaiterions pouvoir accéder à votre demande, Orfeo, mais il nous est impossible d’y souscrire. C'est seulement parce que votre corps physique est affaibli que vos perceptions spirituelles ont pu se développer et que nous avons ainsi été en mesure de vous contacter. Si vous aviez bénéficié d’une santé plus robuste, avec un corps mortel parfaitement harmonisé aux vibrations lentes et abaissées de la Terre, nous n'aurions pas pu nous manifester à vous.

La maladie, les problèmes de santé et toutes les afflictions que subissent les mortels sont transitoires et irréelles. Le chagrin, la souffrance et les conflits permettent à l'humanité de développer l’amour et la sagesse, et d'évoluer spirituellement. Vous pouvez vous élever au-dessus des insuffisances de votre corps physique, Orfeo, comme peuvent le faire tous les autres Terriens. Rappelez-vous toujours que nous vous aimons, vous et l’ensemble de vos frères et sœurs de la Terre. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour aider les enfants de la Terre, mais en respectant leur libre-arbitre. »

À ces mots, il réalisa que la voix qui s’était adressée à lui provenait de l'immense vaisseau-mère qu’il venait d’observer. Il remarqua également la présence de ce qui ressemblait à des tourbillons de flammes à chaque extrémité de l’astronef. Il supposa que ces disques de feu servaient à capter l’énergie libre de l’espace et à la transformer pour assurer la propulsion du vaisseau. Les voyages spatiaux semblaient pour ces êtres aussi simples à réaliser que pour nous un changement d’étage dans un ascenseur.

« Ce soir, Orfeo, reprit la voix, vous avez exploré une minuscule partie des routes infinies de l'univers. Vous êtes devenu notre émissaire, Orfeo, et vous devez agir ! Même si les gens de la Terre se moquent de vous et vous prennent pour un fou, dites-leur qui nous sommes ! Nous aimons tous les enfants de la Terre et il est de notre désir de les aider car l'heure de la crise approche. Mais nous devons le faire en conformité avec les lois cosmiques. C’est pourquoi nous n’aiderons que ceux qui, comme vous, aspirent de tout leur être à l’Unité et à la Fraternité.

Les hommes agressifs ne sont intéressés par nos connaissances que dans la mesure où elles pourraient leur permettre de réussir leur entreprise de destruction. C'est là que réside le danger présent. Nous ne permettrons l’accès à nos connaissances qu’à des fins constructives.

Nous savons que vous vous posez de nombreuses questions sur Jésus-Christ. Jésus n’est pas né Christ. Il est né fils de Dieu comme nous le sommes tous. Le Christ est le Seigneur de la Flamme, une Entité infinie du Soleil. Par compassion pour les souffrances de l'humanité, le Christ a accepté de venir vivifier la chair et le sang d’un homme. l'Esprit du Soleil s'est sacrifié à travers Jésus pour les enfants de la Terre ; il est devenu une partie de l'Âme unique de l'humanité et l'Esprit de votre monde. Il diffère en cela de tous les autres enseignants.

 

Chaque être incarné sur la Terre possède un Moi spirituel, qui transcende le monde matériel et demeure éternellement hors de la dimension du temps dans la perfection spirituelle de l'Âme unique.

Le temps résulte du choix de l'homme d’expérimenter la vie coupée de l’éternité. De là est née l’illusion de la mort. L’homme s’est lui-même séparé de son éternelle et parfaite essence spirituelle. L’unique raison de sa présence sur la Terre est de réussir à rétablir le lien avec la Conscience immortelle qu’il a jadis coupé. Lorsque cela sera accompli, il ressuscitera du royaume de la mort et deviendra Dieu Lui-même. Dieu est Amour, et dans ce simple mot se trouve le secret de tous les mystères de la Terre et des mondes au-delà. »

À ces mots, les larmes coulèrent à nouveau sur les joues d’Orfeo. Un faisceau blanc aveuglant enveloppa l'engin. Il lui sembla qu’il était projeté au-delà du temps et de l'espace. Tout n’était désormais que Lumière et Amour infini ! Son passé commença à se dérouler devant lui comme un panorama . Chaque événement de sa vie y était consigné, ainsi que la mémoire de la totalité de ses incarnations sur la Terre. Il lui semblait qu’il comprenait enfin le grand Mystère de la Vie : nous sommes tous des êtres uniques et en même temps nous faisons tous partie de la même Unité ! Il flottait dans une mer de béatitude intemporelle.


Lorsqu’il reprit conscience. il regarda autour de l'engin et réalisa qu’il avait été ramené sur la Terre. Tout était resté à la même place, mais il lui semblait que dix mille ans s'étaient écoulés depuis le début de cette nouvelle rencontre. En un instant, l’habitacle s’ouvrit et il se retrouva exactement là où il avait laissé sa voiture, à quelques pas de sa maison.

Olivier de Rouvroy
Juin 2012

Comments

  • L'Olivier de la Connaissance et l'Infinie Démesure de l'Amour, ou quelque chose comme ça.
    Merci, sir Oliver, pour cette belle tranche de vie initiatique et cette rencontre avec Orfeo Angelucci, mais d'où tenez-vous tout ça ? Cette pure curiosité, cet intérêt, je m'en voudrais de paraître trop curieux ou trop cartésien.
    Amicalement, Fabien

The comments are closed.