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Devenir Végétarien pour le Respect de la Vie

Extrait du forum international wellness

 

 

Devenir Végétarien pour le Respect de la Vie

 

Je considère, sans vouloir offenser personne, que le fait de manger de la chair animale est la caractéristique d’une humanité barbare et sous-évoluée. Je suis persuadé qu’il existe de nombreuses autres civilisations dans le grand univers et que les plus évoluées ne mangent pas leurs animaux si elles en ont. D’ailleurs, je pense que les plus avancées ne mangent pas, tout simplement.
  

Merci de me laisser la Vie Sauve…

 

Raison éthique pour devenir végétarien

 

” Le végétarisme est tout d’abord une question de cohérence interne. “

 

On peut imaginer, sans prendre le risque de se tromper de beaucoup, que 95% des personnes qui mangent de la viande seraient incapables de tuer l’animal qu’elles consomment. En effet, face à un agneau, un veau ou un bœuf, peu d’entre nous seraient suffisamment insensibles pour lui porter le coup fatal et ensuite le découper en tranches avec tous les détails que suppose ce genre d’exercice.
 

Dans nos grands supermarchés où on achète la viande en barquettes emballées sous cellophane, tout est fait pour qu’on oublie qu’à l’origine il y avait un animal qu’en d’autres circonstances on aurait aimé caresser car la plupart des humains aiment à établir des relations d’affection avec les animaux. Mais il a bien fallu que quelqu’un le tue pour présenter ces morceaux de viande et celui-là est le complice du consommateur dans le processus qui le conduit à ingurgiter cette chair issue d’un être vivant qui avait aussi son programme de vie à suivre.
 

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On peut considérer que la conscience dont est dotée un animal n’est pas la même que celle d’un être humain. C’est ce qui nous donne le sens de la mesure dans le respect de la vie humaine. Mais il y a quand même une conscience qui habite les animaux avec lesquels il est facile d’entretenir des rapports affectifs et nous prenons la responsabilité de mettre fin à cette évolution de la vie quand nous mangeons de la chair animale. C’est-à-dire que nous chargeons notre karma du temps d’évolution que cet animal aurait eu sans notre intervention.
 

Le mot sanskrit karma veut dire textuellement «action» et indique que chaque acte ou action dans ce monde matériel occasionne des suites (réactions) diverses à court et à long termes. On peut dire que le karma est une somme d’actions non terminées. Selon cette loi, les douleurs et peines infligées à d’autres créatures nous reviennent car la nature a sa propre justice universelle.
 

Ainsi, les mangeurs de viande sont responsables des traitements infligés aux animaux. Ceux qui adorent la viande et qui auraient du mal à s’en passer devraient étudier d’un peu plus près les conditions d’élevage industriel dans lesquelles la plupart des animaux commercialisés sont élevés et abattus.
 

Que ce soit au niveau de leur environnement, de leurs conditions de vie, de transport et d’abattage, il est clair que le stress que ces animaux accumulent dans leur existence ne les prépare pas à donner le meilleur d’eux-mêmes pour le bien-être des humains. Il a été démontré que la terreur de l’animal dans l’abattoir lui provoque une poussée d’hormone de peur telle qu’elle entraîne une réaction biochimique qui empoisonne littéralement son sang. Si on rajoute à cela la nourriture dégénérée, les produits de croissance et autres vaccins et antibiotiques, on peut avoir des doutes sur la qualité finale du produit consommé. Il faut se rappeler l’avertissement visionnaire de Rudolf Steiner qui disait au début du 20eme siècle : « Si on donne de la nourriture animale aux vaches, celles-ci deviendront folles. » Aujourd’hui, les animaux ne sont plus traités comme des êtres vivants mais comme des machines à produire de la viande. La vie d’un animal destiné à l’abattoir est contre nature du début à la fin.
 

Celui qui est doté du sens de la responsabilité karmique trouvera alors plus logique de ne manger que ce qu’il est capable de se procurer. Cueillir une pomme, une grappe de raisin ou ramasser une salade ne pose généralement pas de problèmes de conscience. Bien sûr, une plante est aussi un être vivant qu’il faut respecter. Il n’est donc pas inutile de remercier le règne végétal de nous apporter cette nourriture. Mais la responsabilité karmique que représente la consommation de ces végétaux est à la mesure de ce qu’un humain peut assumer au cours de son incarnation en attendant qu’il puisse se nourrir de pure énergie.
 

Il faut lutter contre l’idée, issue d’une vision biblique mal interprétée, que les animaux ont été créés pour nourrir les hommes. Vouloir mettre l’homme au centre de la création pour lui donner tout pouvoir sur la nature et les animaux est une ineptie dont il faut se débarrasser.

 

« La douleur provoquée par la renonciation à manger de la viande est-elle plus grande que la douleur des animaux qui meurent pour que je les mange ? » Pythagore (env. 500 av. J.-C.)
 

Carnivore ou Végétarien : une question de santé

 

Carnivore ou Végétarien

Si on se place d’un point de vue physiologique, on constate que l’homme n’est pas fait pour digérer la viande. En effet, dans la nature, les animaux carnivores ont un intestin très court de manière à ce que le transit intestinal soit rapide. La viande ingurgitée libère un grand nombre de toxines inassimilables qui doivent être rapidement éliminées. Au contraire, la nourriture végétale se décomposant moins rapidement que la viande, les intestins des herbivores mesurent jusqu’à 6 fois la taille de leur corps. L’intestin de l’homme mesure environ 9 mètres, ce qui fait clairement de lui un herbivore. Par ailleurs, le fait que l’homme ne puisse manger la viande à l’état cru, qu’il doive la cuire, la sécher ou la griller avant de penser à la manger est une preuve supplémentaire. Aucun animal carnivore de nature ne «prépare» sa viande avant de la manger. Et l’homme ne mange que les parties fibreuses (muscles). Le sang, la moelle, les os et les entrailles, les parties les plus riches en protéines et en sels minéraux du cadavre, toujours dévorées par les carnivores, le dégoûtent. Aucun animal carnivore de naissance ne fait cela.
 

Les protéines contenues dans la viande ne sont pas totalement assimilables par le corps humain (au maximum jusqu’à 70%, contrairement aux protéines d’une autre espèce, issues des végétaux, adaptées à la digestion humaine). Les protéines animales non assimilables ainsi que le cholestérol, deviennent à la longue dangereux puisqu’ils logent dans les parois intérieures des artères et encombrent la circulation sanguine. Le cœur étant obligé de pomper de manière plus accentuée pour faire circuler le sang dans les artères durcies et obstruées, il en résulte une hypertension qui provoque des troubles cardiaques, infarctus du myocarde, ainsi que passablement de maladies du 3e âge telles que la maladie très répandue d’Alzheimer.
 

Les végétariens et le manque de protéines, une fausse croyance :

 

Pendant longtemps, on a surestimé la quantité journalière de protéines nécessaire au métabolisme du corps humain. Réellement, la quantité journalière nécessaire se situe entre 30 et 40g. Les protéines supplémentaires sont alors totalement gaspillées. Pour couvrir la quantité journalière, il n’est pas nécessaire de manger de la viande; il est facile de couvrir cette quantité par une nourriture végétarienne, céréales, légumineuses, noix, noisettes, etc. Voici une liste non exhaustive de végétaux et produits végétaux riches en protéines :
 

Fèves rouges, fèves noires, lentilles, pois chiches, quinoa, boulgour, riz complet, blé (froment), seigle, maïs, millet, orge, avoine (flocons), chanvre, luzerne, germe de blé, pâtes complètes, pain de blé entier, épinards, avocat, brocoli, citrouille, pomme de terre, noix de cajou, graines de tournesol, amandes, sésame, tamari, miso, spiruline….
 

La spiruline est une algue microscopique extrêmement riche en protéines et très bien équilibrée en acides aminés essentiels. De plus, elle jouit d’une excellente digestibilité. La spiruline est l’une des sources de protéines végétaliennes les plus fiables car sa teneur en protéines est d’environ 60% de son poids sec, c’est-à-dire qu’elle est plus protéinée que la viande.

 

Bilan Énergétique

 

On sait qu’une grande partie des forêts tropicales a été défrichée pour élever du bétail ou cultiver des plantes fourragères. Les multinationales du hamburger notamment ont participé grandement à la déforestation et à l’appauvrissement des sols en Amérique latine. 80% des terres défrichées en Amérique latine le sont pour alimenter le bétail destiné aux abattoirs. On a ainsi calculé que pour produire un hamburger, il faut 6m² de forêt humide non remplaçable. (Bulletin du WFA, 3/1988)
 

Pour produire 1 kg de viande de bœuf, il faut la même surface de terre que pour produire 160 kg de pommes de terre ou 200 kg de tomates. La moitié de la récolte céréalière mondiale sert aujourd’hui à engraisser les animaux. Dans les pays industriels, la proportion des céréales utilisées pour nourrir les animaux d’élevage s’élève même à plus des deux tiers.
 

60% des importations de produits de fourrage proviennent des pays en voie de développement. Dans ces pays, 40 000 enfants meurent de faim chaque jour. 1,3 milliard d’êtres humains souffrent de malnutrition et chaque année, 50 millions meurent de faim ou de maladies engendrées par la faim.

 

« Rien ne fera plus pour accroître les chances de survie sur la terre que l’adoption de l’alimentation végétarienne. » Albert Einstein
 

Par ailleurs, on sait qu’un des enjeux majeurs du 3ème millénaire sera l’accès à l’eau propre pour tous. Or, pour produire 1 kg de pommes de terre il faut 100 litres d’eau et pour 1 kilo de viande, 15 000 litres. Les eaux usées des entreprises d’élevage industriel et des abattoirs riches en nitrates, métaux lourds et autres antibiotiques contribuent très fortement à la mort lente de nos rivières, lacs et de la pollution de nos nappes phréatiques et de la mer. On sait que 50% de la pollution des eaux sont dus aux déjections animales.
 

La quantité de purin résultant des élevages industriels en Allemagne atteint de telles proportions que, calculée par personne résidente, la proportion annuelle est de 3 tonnes de purin par personne.
 

Pour ce qui est des gaz à effet de serre, le bétail produit chaque année sur la planète environ 100 millions de tonnes de méthane soit 25% du total des gaz à effet de serre. Le méthane ayant un effet de serre 21 fois plus puissant que le CO2, l’impact sur l’atmosphère est supérieur à celui de tous les modes de transports réunis (voitures, camions et autres).
 

Ainsi, le président du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), l’Indien Rajendra Pachauri estime que les hommes devraient réduire leur consommation de viande afin de lutter à titre personnel contre le changement climatique.
 

La religion et le végétarisme

 

Quand on se penche sur les textes fondateurs de la plupart des religions, on trouve nombre de références qui nous poussent à penser que le végétarisme est l’attitude alimentaire la plus conforme aux écrits originels.
 

Dans le Manusamhita, un recueil de lois anciennes de l’hindouisme, il est dit : “Il est impossible de se procurer de la viande sans brutaliser un animal. De ce fait, on devrait éviter d’en consommer.” Dans les textes védiques également comme la Bhagavad-Gita il existe nombre de textes analogues. La loi du karma, très importante pour les hindouistes, est à la base de ce précepte végétarien.
 

Bouddha avait inscrit le végétarisme comme l’un des cinq pas fondamentaux vers la connaissance de soi.
 

Dans la Bible, il est clairement écrit : « Tu ne tueras point. » Ceci est le cinquième des dix commandements de Dieu à Moïse. On peut ensuite l’interpréter comme on voudra pour justifier l’abattage des animaux mais le plus proche de ce commandement serait de ne pas tuer d’animaux. Auparavant, Dieu avait tout d’abord donné une nourriture végétarienne aux hommes : « Dieu dit : “Je vous donne toutes les herbes portant semence, qui sont sur toute la surface de la terre, et tous les arbres qui ont des fruits portant semence : ce sera votre nourriture. » Gen 1,29
 

On sait par ailleurs à partir des quelques textes de l’époque que les premiers chrétiens étaient végétariens, conformément aux enseignements du Christ. On pourrait citer l’évangile de Thomas, les textes Esséniens et d’autres, tous jugés apocryphes par l’Eglise. Pour des raisons politiques, on a voulu rendre acceptables les pratiques religieuses chrétiennes afin que l’empereur Constantin se convertisse, et ainsi asseoir la puissance de la religion chrétienne. Au concile de Nicée en 325, des hommes de science appelés “correctores” ont été alors chargés de sélectionner les textes et de les purger de tout ce qui aurait pu déplaire à Constantin, grand mangeur de viande et buveur de vin. Quelques lignes des évangiles ont pourtant échappé à la censure des correcteurs : « Ce qui est bien, c’est de s’abstenir de viande, de vin, bref, de tout ce qui peut entraîner la chute de ton frère. » Romains, 14, 21.
 

 Merci pour cet article du blog Reconversion
 

Un livre à lire sur le sujet.. ” Se nourrir sans faire souffrir “  
 

Et pour de bonnes recettes végétariennes Visitez le blog Crusine-bio-logique.com
 

 

   

Comments

  • Les algues font parties des plus anciens organismes vivant sur notre planète. C'est grâce à elles que notre atmosphère est devenue respirable pour les êtres vivants que nous sommes.

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